Sur le territoire Ouest Limousin, on estime qu’environ 435 000 habitants se déplacent quotidiennement autour de Limoges.

Ces déplacements font abstraction des limites administratives que ce soit pour se rendre au travail, à l’école, pour s’approvisionner ou se divertir. Or, moins de 50 % d’entre eux peuvent bénéficier d’une solution en transports collectif.
La voiture demeure donc le moyen de transport privilégié pour le milieu rural.

En considérant le territoire autour du bassin de vie haut-viennois, il est possible de dépasser les contraintes administratives, économiques et politiques afin d’apporter des réponses concrètes aux besoins de mobilité. Alors qu’aucune collectivité — y compris la Communauté Urbaine Limoges Métropole — n’est en capacité de satisfaire seule l’ensemble des besoins des usagers, l’échelle du territoire haut-viennois confère toute sa légitimité en matière d’usages, de démographie et d’économie pour envisager un projet d’envergure.

Plus que d’autres territoires en Nouvelle-Aquitaine, la Haute-Vienne possède un riche patrimoine ferroviaire, hérité de l’ère industrielle, qui s’organise autour de Limoges et du chapelet de villes qui l’entoure.
Véritable nœud de communication, l’étoile ferroviaire est remarquable tant par son ampleur que par le maillage fin qu’elle assure. Elle comptabilise 8 branches et plus de 400 km de voies.

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Extrait de la carte du Réseau Ferré en France – Source SNCF Réseau 2019

Cartes postales du Tramway de campagne (début XXe). Gares de tramway de Peyrat-le-Château, Oradour-sur-Glane et Bonnac
Documents conservés aux Archives départementales de la Haute-Vienne

Entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, les compagnies ferroviaires ont massivement investi le chemin de fer afin de relier la ville à la campagne, les lieux d’habitat aux centres de production.
En parallèle, le département de la Haute-Vienne a également construit son propre réseau : le tramway de campagne encore actif jusque dans les années 1950. Si le réseau départemental a aujourd’hui totalement disparu, le ferroviaire du réseau national est encore omniprésent.

L’infrastructure (les gares, les voies, les viaducs…) façonne les paysages et se déploie largement sur le territoire. Tels les terrils du Nord, le chemin de fer fait partie intégrante du patrimoine haut-viennois. Au-delà de l’intérêt historique, il crée des liaisons terrestres stratégiques à travers les villes et la campagne.

Le manque d’entretien du réseau et l’inadéquation des horaires avec les usages conduisent cependant les habitants à délaisser le train au profit de la voiture. En ne prenant aucunement en compte les enjeux d’attractivité économique, d’environnement, de confort, d’aménagement et de santé publique, ce cercle vicieux pèse directement sur les finances des collectivités locales comme sur celles des ménages.

Un espace de vie commun

  • 60 km autour de Limoges
  • 435 000 habitants usagers
  • + de 250 communes
  • + de 150 000 Emplois
  • 40 min de déplacement quotidien
    en moyenne par personne

Une infrastructure exceptionnelle

  • 400 km de voies ferrées aujourd’hui sous utilisées
  • Une étoile ferroviaire à 8 branches
  • 5 lignes transversales
  • 70 arrêts dont 22 nouvelles stations
  • 49 communes desservies
  • Une organisation du train au service des habitants
  • Une complémentarité évidente avec le réseau ferré national, les TER et bus régionaux et les réseaux urbains (Limoges, Guéret…)

Une stimulation du territoire

  • Simplifier l’accès à l’enseignement et à l’emploi
  • Densifier les lieux de vie et rénover l’habitat ancien
  • Assurer les services de proximité
  • Créer une offre touristique soutenable
  • Poursuivre le développement des circuits courts
  • Accompagner la transition énergétique

Un modèle déjà éprouvé

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